Publié dans Société

Transport urbain et suburbain - La gabegie revient 

Publié le dimanche, 13 septembre 2020

Le pire reste à venir ! Plus de gel désinfectant ni de visière. C’est seulement un ou deux jours après la reprise de leurs activités que les transporteurs exerçant dans les zones urbaines et suburbaines ont respecté les protocoles sanitaires mis en place par le Gouvernement, l’Agence des transports terrestres (ATT) et l’Union des transporteurs dans la Capitale et ses périphéries. En effet, durant la soirée, les mêlées sont de nouveau constatées dans les taxis-be, notamment ceux reliant le centre-ville avec les périphéries.

La distanciation sociale et le port de masque ne sont plus respectés. A plusieurs reprises, les passagers, conscients des dangers qui pèsent sur leurs têtes avertissent les chauffeurs et leurs aides, mais ils sont victimes de menaces et d’insultes. Comme c’est le cas dans un taxi-be de la ligne 133. « Concernées, nous avons dit au chauffeur et son aide de respecter les mesures sanitaires, mais ils nous ont menacés de descendre du bus », se plaignent ces deux passagères.

Or, durant les réunions pour mettre en place des stratégies pour lutter contre la propagation du Covid-19 dans les transports en commun, ils se sont mis d’accord pour respecter toutes les conditions imposées. Mais à vrai dire, ce ne sont que des paroles en l’air.

Certes, Madagascar a évité le pire, mais le coronavirus continue à faire des victimes dans le pays. Sur ce, la lutte doit toujours se poursuivre et nécessite la collaboration de tout citoyen, et les transporteurs en font partie.

Anatra R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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