Publié dans Société

Transport urbain et suburbain - La gabegie revient 

Publié le dimanche, 13 septembre 2020

Le pire reste à venir ! Plus de gel désinfectant ni de visière. C’est seulement un ou deux jours après la reprise de leurs activités que les transporteurs exerçant dans les zones urbaines et suburbaines ont respecté les protocoles sanitaires mis en place par le Gouvernement, l’Agence des transports terrestres (ATT) et l’Union des transporteurs dans la Capitale et ses périphéries. En effet, durant la soirée, les mêlées sont de nouveau constatées dans les taxis-be, notamment ceux reliant le centre-ville avec les périphéries.

La distanciation sociale et le port de masque ne sont plus respectés. A plusieurs reprises, les passagers, conscients des dangers qui pèsent sur leurs têtes avertissent les chauffeurs et leurs aides, mais ils sont victimes de menaces et d’insultes. Comme c’est le cas dans un taxi-be de la ligne 133. « Concernées, nous avons dit au chauffeur et son aide de respecter les mesures sanitaires, mais ils nous ont menacés de descendre du bus », se plaignent ces deux passagères.

Or, durant les réunions pour mettre en place des stratégies pour lutter contre la propagation du Covid-19 dans les transports en commun, ils se sont mis d’accord pour respecter toutes les conditions imposées. Mais à vrai dire, ce ne sont que des paroles en l’air.

Certes, Madagascar a évité le pire, mais le coronavirus continue à faire des victimes dans le pays. Sur ce, la lutte doit toujours se poursuivre et nécessite la collaboration de tout citoyen, et les transporteurs en font partie.

Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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